Favoriser l'autonomie de chaque résident, telle est la ligne de conduite du personnel des Marpa. Cela passe d’abord par la poursuite des habitudes antérieures.

C’est pourquoi les activités sociales et culturelles, individuelles ou collectives, sont vivement encouragées. La prévention ainsi développée permet de retarder la survenue de la dépendance.

Quel que soit l'état d’une personne dépendante, il lui reste toujours des facultés lui permettant d'atteindre une certaine autonomie, ce que l'on peut appeler des « capacités résiduelles d'autonomie » dont la mobilisation permet de compenser certains handicaps.

Une personne dépendante n'est pas à proprement parler un malade, son état ne requiert pas seulement des soins médicaux. Sa situation doit être appréhendée de manière globale.

Il convient dans la mesure du possible d'adapter l'environnement général au handicap ou aux insuffisances constatées.
En tout état de cause, la prise en charge au sein de la résidence ne vise pas à prodiguer des soins médicaux ou infirmiers. Ceux-ci restent en effet du domaine libéral ou associatif, à l'initiative des résidents eux-mêmes ou de leur famille.